La documentation épigraphique

L'épigraphie tient une place d'honneur dans les programmes décoratifs des monuments érigés au Moyen-Orient et en Asie centrale à la période islamique. Ces inscriptions, rédigées en langue arabe et persane, contiennent des données historiques qui en font une source précieuse pour écrire l'histoire de ces régions. La plupart de ces inscriptions ont été publiées au milieu du XXe siècle, dans des ouvrages de référence dans le domaine de l'épigraphie. Cependant, les photographies et les dessins rassemblés par Henry Viollet constituent une nouvelle source d'information sur des inscriptions déjà connues, mais souvent documentées de manière fragmentaire, permettant d'élargir l'étude de ces matériaux par une approche comparative.

Bagdad. Douane. Inscription

Inscription en brique de la madrasa Mustansiriyya à Baghdad. Fonds Henry Viollet, HV.223. Copyright Maria Lavabre Viollet/CeRMI-UMR 8041 du CNRS.

191 négatifs du fonds comportent une ou plusieurs inscriptions en langue arabe.  Les inscriptions, complètes ou fragmentaires, proviennent d'environ soixante-dix sites différents. Il s'agit pour la plupart d'inscriptions monumentales : textes religieux et citations coraniques, textes de construction et, plus rarement, dédicaces à des souverains ou à des personnages historiques connus. Des signatures d'artisans sont également attestées, ainsi que cinq inscriptions funéraires sculptées sur des cénotaphes ou sur des pierres tombales. Une sélection de ces documents est presentée sur cette page.