Cette exposition a pour but de présenter les fonds de la BULAC ayant appartenu à la bibliothèque du Fort William College de Calcutta.
Institution de premier ordre mais néanmoins peu connue, le College of Fort William a occupé une place centrale dans l’étude des langues et cultures de l’Inde dans la première moitié du XIXe siècle.
Née de besoins aussi bien politiques que culturels, l’institution reste avant tout une structure de formation pour les jeunes cadres de la Compagnie britannique des Indes orientales arrivant au Bengale avec pour objectif de pouvoir sécuriser la présence britannique aux Indes.
Pôle de nombreuses traductions, elle a joué un rôle clé dans l’édition et la diffusion d’ouvrages en langues indiennes, perse et arabe. Par son foisonnement intellectuel, le collège a aussi contribué au célèbre mouvement de Renaissance qu’a connu le Bengale.
Le manuscrit Tyŏngni ŭigwe est une copie unique dont douze fascicules sont conservées à la BULAC (consultables sur la Bina), et un fascicule, entièrement composé d’illustrations, est conservé à la Bnf (consultable sur Gallica[1]). Il s’agit d’une édition incomplète composée à l'origine de 48 fascicules. Les douze fascicules de la BULAC comprennent les tomes 29 à 36, 40 et 46 à 48. La BnF conserve pour sa part le tome 39.
Le projet TariMa (Tārīẖ al-maġrib - Écrire l’histoire au Maghreb à l’époque moderne et contemporaine) repose sur la valorisation scientifique et le traitement numérique des collections de manuscrits et d’imprimés maghrébins présents dans les bibliothèques françaises, en particulier à la BULAC. Il propose d’associer le développement d’un outil de reconnaissance de caractères pour l’écriture maghrébine (ẖaṭṭ maġribī) et l’analyse historique d’un corpus de manuscrits et lithographies du Maghreb (XVIIe-XXe siècles) ainsi que de quelques imprimés.
L’ethnie naxi est l’une des 56 nationalités officielles de Chine. Répartis entre le nord du Yunnan et les marges du Tibet et du Sichuan, les Naxi ont très tôt développé une culture originale, fondée sur un système de croyances influencé par l’animisme, le chamanisme et le bouddhisme tibétain. Pour conserver et transmettre leurs mythes et rituels, les prêtres Dongba, dont la religion des Naxi porte le nom, ont développé un système d’écriture pictographique original, le dernier encore utilisé de nos jours.